Ovins. Les importations reculent, la con Ovins. Les importations reculent, la consommation trinque
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La consommation française de viande ovine de janvier à octobre perd 3 % par rapport à la même période en 2015. Selon le panel Kantar, entre le 28 décembre 2015 et le 30 octobre 2016, les achats de viande ovine par les ménages français, hors restauration hors domicile, ont chuté de 6 % par rapport à l’année précédente, alors que leur prix moyen était en hausse de 0,4 %.
Selon FranceAgriMer, cette tendance pourrait s’expliquer en partie par des disponibilités limitées en provenance des importations. La moitié de la consommation française vient de l’approvisionnement intérieur. Ce dernier n’a pas bougé. En revanche, les importations ont reculé, notamment celles en provenance de Nouvelle-Zélande. Là-bas, la production se replie, et le pays stabilise ses volumes à l’exportation sur sa zone de chalandise la plus proche, l’Asie. Les Néo-Zélandais ont donc moins de disponibilités pour le marché européen.
De janvier à septembre, les importations se replient également du côté du Royaume-Uni. Un recul en partie compensé par une progression des achats de viande irlandaise. La tendance est inversée en octobre, avec un bond de 8 % des achats en provenance du Royaume-Uni, et des arrivées stabilisées depuis l’Irlande. Selon l’Institut de l’élevage, à 4,30 €/kg net en moyenne, les carcasses britanniques réfrigérées étaient 3 % moins chères que l’année dernière, et celles d’Irlande 4 % au-dessus des cours de 2015, à 5,1 €/kg de carcasse en moyenne. La Nouvelle-Zélande décroche encore, de 21 %.
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